Humanités

Critiques d’art, petits retours historiques, pensées philosophiques, ou encore informations sur la fameuse période antique… Vous trouverez tout pour satisfaire votre âme humaniste

Un billet pour la semaine #2: la perfection de l’imprévisible

La perfection qui suscite l’euphorie intérieure est le produit d’une combinaison d’éléments imprévisibles, et changer ne serait-ce qu’une fraction de ce qui se produit – du moins, si l‘on a réussi à en saisir tous les ressorts – pourrait aboutir au même effet pour des raisons totalement différentes, ou le perdre entièrement.

Un billet pour la semaine: la passion et le néant

À un âge où tout est censé être possible, où la responsabilité n’est qu’au second rang dans l’existence derrière le « carpe diem » qu’est l’idéal de jeunesse auquel on a tous goûté, l’importance d’Autrui a d’autant plus d’importance que, lorsqu’il reviendra, on appréciera sa présence parce qu’il témoignera d’un retour de la notion du Possible.

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Entretien avec Coralie Chevallier, vice-présidente de formation de PSL et directrice du CPES : « Je voudrais avant tout poursuivre le projet qui a été mis en œuvre. »

Chercheuse en sciences cognitives et en sciences comportementales à l’ENS au laboratoire de Neurosciences cognitives et computationnelles, Coralie Chevallier est depuis janvier 2021 la vice-présidente de formation de PSL et la directrice du CPES. Covid oblige, notre rencontre de trente minutes s’est déroulée par vidéo-conférence.

A quel degré souhaitez-vous vous évader de la vie actuelle ?

Vous sentez vous emprisonné entre vos quatre murs, la vie académique dans un coin de la tête, la pandémie et le contrôle de la population dans un autre ? Souhaitez-vous trouver une échappatoire à tout prix ou, au contraire, comprendre les travers de notre situation ? Je vous propose une liste de recommandations de lectures du plus haut degré de dégénérescence de notre propre présent au plus haut degré d’évasion que vous trouverez.

Quoi de neuf ? #3

De Aspill :
Avoir ou ne pas avoir le temps de niaiser, question existentielle de ce début d’année. Alors on parle du temps qu’il faut, du temps qu’il fait et du temps qu’on aimerait avoir.

Quoi de neuf ? #2

De Aspill :
Lune bancale, joli radeau et novembre décloisonné…
Quelques petits billets d’humeur, billets doux, billets d’amour ou d’humour, juste pour se donner des nouvelles floues et se raconter du quotidien. N’hésitez pas à en écrire vous aussi !

Tais-toi quand tu parles (en dehors de l’ordre du discours)

Nous avons tendance à dire que la parole c’est le pouvoir. Qu’à l’image de la cité démocratique athénienne du Ve siècle, cellui qui sait parler est cellui qui domine. Le discours aurait donc un pouvoir immense auquel nous pourrions accéder dès que nous ouvrons la bouche. Certains reprocheront – et sans doute le faites-vous vous-même à cet instant en lisant ce texte – à cette parole d’être trop superficielle, peu raisonnée, peu nuancée : en somme, pas légitime. C’est là toute la complexité de la parole, du discours. Ce qui est énoncé doit répondre à des règles de structure, de scientificité, de morale sans quoi il n’est pas considéré comme audible. Les interrogations sur le langage et sur son accès sont paradoxales. En ce sens qu’elles sont les interrogations de celleux qui font partie prenante de l’ordre du discours. Mais pourquoi et comment renverser cet ordre?