#Perspectives 3 : Santé mentale vs études supérieures

Partie 2/7 : Confiance Piétinée et Estime Saccagée …

Kirghiz :

I’ve never been confident, but not a day goes by since I started studying without the thought that I’m such a failure. 

Romy :

J’ai vraiment beaucoup aimé le début de mon parcours au CPES, en particulier la L1, où la plupart des matières me passionnaient, et je découvrais l’effervescence de la vie étudiante parisienne. 

Nadia :

Mon état de santé mental n’a jamais été un problème jusqu’à mon entrée en CPES. Il s’est affaibli au fil des semestres.

Paul :

Ce problème est apparu en première année du CPES, la deuxième année a été catastrophique sur ce plan. J’ai été en détresse psychologique pendant le confinement et cet été. 

Romy :

Le premier confinement a été fatal pour moi, sans même que je m’en rende compte. J’ai découvert en septembre après avoir consulté une psychologue que j’étais en dépression (…). 

Kirghiz :

It’s not being confined in itself that worsened it but having a day to day reality sooooo far away from the world’s chaos that makes it even more difficult, nothing seems to make sense anymore and having to live through such a constant dichotomy state of mind is unbearable. 

Nadia :

Le confinement a empiré les choses, sans aucun doute et c’est précisément à cette période que j’ai eu du recul sur ce que je vivais réellement car ça devenait presque insupportable.

Arya :

Je pense que cela a affecté mes études parce que parfois je me motivais quand je le pouvais de travailler à la bibliothèque de l’université, mais rester à la maison, et ne plus avoir de séparation entre notre lieu de relaxation et d’études me fait perdre encore plus de motivation. 

Romy :

Cela a eu un impact dans mes études dans la mesure où la dépression est liée à des troubles de la concentration et de la motivation, qui sont essentielles pour la réussite dans un régime entièrement en distanciel, qui a été le nôtre depuis le début de l’année en droit. 

Arya :

Je dirai que j’avais sûrement quelques soucis de santé mentale avant, sans le savoir, mais depuis le début de mes études au CPES, ma santé mentale s’est considérablement détériorée. 

Romy :

Cela a également été difficile sur le plan personnel, dans la mesure où, pendant longtemps avant de consulter un psy, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et pourquoi j’étais toujours déprimée sans aucune raison valable.

Nadia :

Les études sont désormais une très grande source d’anxiété et de désorientation : je les vis comme une sorte de régression autant académique que personnelle.

Eva :

J’ai changé de formation, je ne suis plus au CPES. J’ai fait une grosse dépression pendant toute la durée de ma formation au CPES, une fois que j’ai arrêté tout s’est arrangé petit à petit. Je vais beaucoup mieux même si le confinement m’a tout de même un peu fragilisé.

Paul :

Tout n’est pas lié au CPES, mais le manque de considération, la charge de travail constante, l’administration qui ne nous tient jamais au courant et le mur que l’on se prend quand on crie collectivement à l’aide n’aident pas. Cela a pu clairement aggraver mon état pendant le confinement.

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