#Perspectives 3 : Santé mentale vs études supérieures

Partie 6/7 : Pour une parole libérée et libératrice !

Nadia :

Concernant le caractère tabou, je suis d’avis qu’il faut instaurer le débat et inculquer aux étudiant-es le fait de veiller les uns sur les autres. De cette manière, on éviterait l’isolement et on instaure un climat de confiance vis-à-vis de ces camarades pour en parler.


La solidarité est la clé, je crois.

Nadia

Kirghiz :

Don’t know if we’ll ever improve students’ mental health, because it’ll need the ones who can make changes’s willings and actions, and we’re not there yet. But in the meanwhile, we have to keep in mind that everything can be overcomed, and above all, speech and writing have real therapeutic virtues, they can do much more good than it seems, and anonymously if desired. There’s no shame in dealing with mental health issues nor seeking for help. It’s a part of us that we have to embrace and try to understand to conquer. We’re not alone, and even if we’ll never be able to think so, we are enough.

Arya :

J’aimerai dire à toute personne qui pense ne pas aller bien que vos sentiments sont valides mais que tout ira bien. Je les encourage à consulter un professionnel (Qare est gratuit au CPES grâce à PSL) et d’en parler à leur entourage ou à un camarade de classe. 

Eva :

J’ai toujours parlé de ma dépression avec les autres pour dédramatiser déjà ma situation et libérer la parole. En parlant de moi, beaucoup ont osé me parler d’eux. On a découvert qu’on n’était pas seul.

Romy :

Renforcer l’accès à des psychologues, sensibiliser et encourager les gens à consulter des psychologues, ils sont d’une aide incroyable, beaucoup plus que ce que l’on pourrait penser. Rôle à jouer par les profs également, qui souvent ne se sentent absolument pas concernés par la question.

Arya :

On doit élargir la discussion, en parler aux étudiant.e.s mais aussi aux adultes et aux enfants. On a besoin de plus de bienveillance, d’ouverture d’esprit et de solidarité, surtout en ce qui concerne ce sujet. La discussion et le débat, ainsi que peut être des interventions de psychologues/psychiatres pour sensibiliser. Parce que l’ignorance sur cette thématique peut mener à une mauvaise compréhension de soi (on sous estime ou surestime nos problèmes, invalide nos ressentis) et des autres (on invalide les ressentis des autres, ce qui peut les mener au suicide).

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