¿Hola chicos, chicas como estan ? Bon, on va s’arrêter là, j’ai arrêté de pratiquer l’espagnol depuis un an donc évitons une catastrophe de plus et repassons en mode VOSTFR pour cet article. Ce n’est que le troisième article mais j’ai déjà décidé de me confier et de vous confesser l’un de mes guilty pleasure : les séries B de Netflix… oui, je sais elles ont normalement peu de valeur pour les vrais cinéphiles mais arrêtons ici les clichés. Je profite donc de la sortie de la troisième saison d’Elite, il y a quelques mois, pour revenir avec vous sur ce qui fait que l’on ne peut pas s’empêcher d’être accro à ces produits made in Spain proposés par la plateforme VOD. Alors prenez, vos stylos et votre carnet de recettes, je vous liste les ingrédients pour un fabuleux plat de série qui buzz :
- Une intrigue policière avec une narration basée sur des flash-backs. En cherchant les points communs entre les deux séries c’est le premier aspect qui m’ait sauté aux yeux. Si ces séries savent tant nous tenir en haleine c’est que le premier épisode s’ouvre sur un événement catastrophe et que le reste de la saison n’est qu’un incessant retour en arrière pour comprendre ce qui s’est passé.
- Une chute à suspens à chaque épisode qui vous laisse le souffle coupé les 15 secondes finales… juste le temps nécessaire au site pour lancer automatiquement l’épisode suivant et vous pousse ainsi au binge-watching. Conséquence du point précédent, la construction de l’intrigue policière autour de flash backs offre pléthore d’occasions aux scénaristes pour faire s’arrêter les épisodes pile au bon moment (…ou mauvais moment tout dépend du point de vue). On n’a alors pas d’autre choix que de lancer l’épisode suivant …
- Une enquêtrice acharnée qui cherche la vérité : que ce soit le cas de l’enquêtrice Ainhoa Santamaría dans Elite ou bien Raquel Murillo puis Alicia Sierra dans La Casa de Papel, ce sont toutes des femmes qui n’ont qu’un seul but (négocier avec des braqueurs enfermés dans la Fabrique nationale espagnole de la monnaie ou bien résoudre un mystérieux meurtre dans un lycée huppé) et sont déterminées à y parvenir.
- Une bande (d’élèves ou de cambrioleurs) soudées à la vie à la mort. C’est un peu LE truc sur lequel repose ses séries, les personnages. Forcé de constater qu’ils s’inscrivent ainsi dans une dynamique collective qui permet aux scénaristes de développer des intrigues secondaires autour des relations (amour, amitié, rivalité) au sein de ce groupe.
- Des corps de rêves. Et oui parce que sinon c’est moins vendeur ! Alors forcément les castings sont constitués autour de « belles gueules » sur lesquels s’extasient tous les réseaux sociaux (comme l’actrice Úrsula Corberó incarnant Tokyo dans La Casa de papel ou bien Arón Piper qui joue Ander dans Elite) et de beaux corps. On n’hésite pas à rajouter des plans sur Miguel Bernardeau (Guzmán) lorsqu’il enlève son tee-shirt. Le casting a tellement de succès que l’on retrouve certains acteurs d’une série à l’autre c’est le cas de : Miguel Herrán et Jaime Lorente, deux beaux gosses jouant respectivement Christian/Rio et Nano/Denver.
- Une com’ d’enfer et les produits dérivés. Parce que fleurissent les fast foods La Casa de Papel mais aussi parce que tout et n’importe quel objet existe sous cette forme. Netflix, en grand magnat de la Silicon Valley, a su profiter de la réussite populaire de ses séries pour en décliner sous toutes les formes. En dehors des goodies et autres produits dérivés, la plateforme sait créer le buzz et excelle en matière de communication avec ses clients via les réseaux sociaux : l’annonce de nouvelles saisons et leurs sorties constituant toujours un événement médiatique.
Petite info à garder en tête : les deux premières saisons de La Casa de Papel ont d’abord été créées (par Álex Pina) et diffusées sur une chaîne espagnole alors que la troisième est une originale Netflix. Elite, quant à elle, est une série commandée par cette même plateforme sûrement face au succès rencontré par La Casa de Papel. Ceci justifie aussi la reprise au casting de certains acteurs communs. Aujourd’hui on compte donc quatre saisons ou parties pour La Casa de Papel et trois pour Elite, la plateforme ne risque pas de s’arrêter là, Netflix ayant annoncé une suite à Elite conservant le lieu mais avec un casting différent. En revanche la plateforme n’a rien officialisé quant à la suite de La Casa de Papel bien que la fin de la saison 4 laisse dire aux fans qu’il y aura encore une saison… au moins. Puisque l’on rêve tous, en ce moment, de quelques jours sur les plages espagnoles et qu’on n’a pas forcément envie d’une série prise de tête, La casa de Papel et Elite restent de bonnes alternatives pour voyager un peu, se divertir et même réviser son espagnol en restant confiné. Alors enjoy ou plutôt DISFRUTA BIEN !!!