Pourquoi pas ? # 2

Lundi 9 octobre la tour Eiffel était aux couleurs d’Israël. Du bleu et du blanc scintillaient dans cette nuit noire, signe de solidarité de la mairie de Paris, de la France pour  l’Etat d’Israël. 

Un soutien face aux attaques du Hamas qui a tué, massacré et capturé en masse des civils innocents. Un soutien partagé par les Etats-Unis, l’Angleterre ou l’Allemagne. En réaction, l’État de Benyamin Nétanyahou a bombardé la bande de Gaza et de nouveau des civils innocents ont été tués. De nouveau, des familles ont tout perdu. Pourtant, hier soir et avant-hier soir, la tour Eiffel a brillé de ses mille feux habituels. 
L’Onu définit  “Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que telle ou contre des civils qui ne participent pas directement part aux hostilités” comme un crime de guerre. Il en va de même si les attaques sont dirigées contre des bâtiments civils. 

Pourquoi pas, allumer la tour Eiffel en hommage aux victimes Israéliennes ? Pourquoi pas, allumer la tour Eiffel aux couleurs des victimes israéliennes et palestiniennes ? Pourquoi pas, allumer la tour Eiffel pour toutes les victimes de guerre ? Pourquoi pas, allumer la tour Eiffel aux couleurs de la paix ?

Une dualité obligée ? Dans Simmel : Le partis-pris du tiers, 2017, les auteurs reprennent les théories de Simmel  autour de  la complexité des relations qui se constituent réciproquement. Il y a des gens contre car il y a des gens pour. Selon Simmel, la société se construit sur cette différenciation et cette réciprocité des relations. Ainsi, il invite à nous questionner sur le clivage catégoriel. Pourquoi être toujours dans la dualité et ne pas nuancer les propos ? Par simplicité ?

Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *