LUNDI ALUMNI #36 : Marine Octavia

Difficulté à se réveiller le matin et à tenir le rythme en ce début de période de rush ? Heureusement que les Lundi Alumni sont là pour te remotiver ! Cette semaine, on vous présente le portrait de Marine Octavia, actuaire depuis un an chez Axa, qui nous partage son projet professionnel, ses expériences et ses conseils !  

« J’ai envie de faire de l’actuariat depuis la seconde » me dit Marine dès le début de l’entretien. C’est un métier qu’elle a trouvé par hasard lors de son stage de troisième en pharmacie mais une vocation qui a guidé toute son orientation dans le supérieur.  

Pour ceux comme moi qui ne savent pas, les actuaires sont ceux qui font de l’évaluation, de la modélisation et de la gestion des risques que ce soit dans la dimension économique, assurantielle, financière et sociale. Pour être actuaire, explique Marine, il faut passer par une école d’actuariat et acquérir le titre d’actuaire. L’ISUP, l’institut de statistique de l’Université de Paris à Sorbonne Université, est une des meilleures écoles d’actuariat. C’est pour cela que, dès sa L1, Marine avait comme projet d’y entrer. En effet, si elle a choisi le CPES c’était justement pour maximiser ses chances de pouvoir y aller.  « J’avais été acceptée à Dauphine et au CPES mais je me suis dit que j’avais plus de chances d’entrer à l’ISUP avec le CPES. L’ISUP n’auraient pas eu intérêt à accepter ma candidature sachant que j’étais déjà à Dauphine qui propose un master d’actuariat. Ce qui signifie que j’aurais eu à passer le concours et je déteste les concours ».

« J’arrivais à la vie parisienne donc j’ai pu découvrir tout ce qu’ils nous proposaient. On m’a amené à l’opéra, à la Comédie française et je n’avais jamais fait tout ça ! En plus de ça on était assez chouchoutés, on te poussait à réussir ! »

C’est ainsi que Marine se retrouve en première année de CPES en maths-éco, donc en filière sciences« Avec du recul je trouve que c’était plutôt pas mal ! J’arrivais à la vie parisienne donc j’ai pu découvrir tout ce qu’ils nous proposaient. On m’a amené à l’opéra, à la Comédie française et je n’avais jamais fait tout ça ! En plus de ça on était assez chouchoutés, on te poussait à réussir !». Elle note quand même que lorsqu’on est dedans, ce n’est pas forcément la même histoire mais qu’avec le recul elle arrive à voir que c’était tout de même deux très bonnes années.

A côté du CPES, elle a fait de la danse : des cours de salsa avec PSL sport et au sein d’une groupe de danse avec lequel elle s’entrainait tous les weekends. «Toujours faire des activités en dehors du scolaire ! C’est très important. Non seulement ça fait du bien, mais c’est aussi un point bonus pour passer des entretiens pour des écoles et des entretiens d’embauche. » 

Marine n’est restée que deux ans au CPES : « j’ai eu l’occasion de rentrer dans l’école où je voulais entrer et je me suis dit que ça ne servait à rien d’attendre ». Effectivement, au cours de sa deuxième année, Marine a candidaté à l’ISUP et a été prise sur dossier. Ainsi, elle a fait les trois ans de l’école d’actuariat et est maintenant actuaire chez Axa.

Elle a passé son M2 en alternance dans un cabinet de conseil mais, à cause du Covid, ceci s’est moins bien passé que prévu. « On était en plein Covid donc j’ai a très vite été placée en chômage partiel ». C’est ainsi que, bien que les entreprises proposent souvent un contrat à la fin de l’alternance, Marine a voulu chercher du travail ailleurs. Elle a donc candidaté à d’autres postes qu’elle a trouvé grâce aux forums d’entreprise de son école et a été prise en CDI Graduate Program Actuariat chez Axa Global Direct (Direct Assurance), où elle travaille depuis un an. Au cours de ce programme, elle a pu se déplacer au sein de diverses entités de AXA, à savoir Direct Assurance et AXA France. 

« L’actuariat c’est super comme métier ! » 

Pendant ses années à l’ISUP, Marine a réalisé deux stages, tous les deux en actuariat ALM, le premier entre sa L3 et son M1 chez CNP assurances et le deuxième entre son M1 et son M2 chez Société Générale. « Ces stages se sont bien passés, ils m’ont permis de voir que ce que je pensais vouloir faire n’était pas ce qui m’intéresserait finalement ». C’est pour cela que Marine nous encourage à faire des stages : «  C’est génial car plein de gens n’auront pas ce stage, ça te permettra de mettre en valeur ta candidature ! » 

Marine est très contente de son expérience au CPES. « Le fait d’avoir été au CPES a boosté ma candidature pour l’ISUP. Ce que t’apprends au CPES ne va pas forcément te servir pour après, mais sur le côté humain ça m’a rapporté beaucoup de choses ! On était avec plein de gens de différentes origines et qui allaient dans des directions différentes ! Sinon ce sont les cours d’art oratoire qui m’ont le plus marqués et qui me sont encore utiles maintenant ». 

Puisqu’elle faisait partie des premières promotions, les débouchés n’étaient pas encore connus, ce qu’elle trouvait plutôt inquiétant mais l’histoire s’est bien terminée : « Quand j’ai fait le CPES, ce n’était pas connu du tout et je ne savais pas trop où tout ça menait parce que la première promotion venait d’avoir des résultats. J’ai candidaté au CPES sans savoir quels étaient les débouchés. Mais finalement ça a bien marché ! J’ai réussi à être là où je suis aujourd’hui grâce au CPES ! »  

Ce qu’elle a aimé au CPES c’était la possibilité de toucher à tout : « je ne faisais pas que des maths. J’avais aussi un cours d’histoire de l’art, de philo et d’art oratoire ! ». De plus, le fait d’être passée par le CPES lui a permis de rentrer dans l’école où elle voulait aller sans passer de concours, un grand avantage pour Marine qui n’aime pas ça. Elle regrette cependant, de ne pas s’être plus investie dans la vie étudiante, de ne pas avoir assez participé à des associations. C’est pour cela que son premier conseil pour les cpesien.ne.s est de s’investir dans la vie étudiante et associative, « sans oublier de travailler bien-sûr », rajoute-t-elle.  Elle nous invite également à aller à la rencontre des personnes qui ne font pas la même chose que nous. Enfin, elle nous rappelle l’importance de profiter du CPES « parce que ça ne dure pas longtemps ! Il faut savoir trouver le juste milieu entre travailler et profiter pour maximiser l’expérience. »  

Ainsi, n’oubliez pas de croire en vos rêves ET de prendre le temps de profiter de votre temps au CPES ! 

C’est tout pour aujourd’hui ! Prenez soin de vous et passez une bonne semaine <33  

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