Expo photo: Portraits non-humains

“Mais tiens-donc, que -ou plutôt qui– voilà ?” Avec la tête ainsi inclinée, voici ce que ce lézard des murailles pourrait se dire.

Vous vous souvenez peut-être de mes photos de Paris by night publiées il y a un peu moins de deux mois. Aujourd’hui, je vous propose quelques clichés dans un registre tout à fait différent : des portraits d’animaux. Enfin, en réalité, il ne s’agit pas de portraits à proprement parler, et les sujets de ces photos sont bien plus que de simples bestioles. Quoi qu’il en soit, voici de quoi vous évader quelques instants.

Après ce superbe lézard qui a bien daigné prendre la pause (au passage, il est sur un bac à fleur en pierre massive sur la terrasse de ma grand-mère, c’est à dire pas n’importe où), voici une petite série -que certains pourraient appeler triptyque- montrant des…pigeons!

Il s’agit là d’un élevage de pigeons en pleine campagne (dans le nord du Lot, pour être précis). Rien à voir, donc, avec les oiseaux déplumés et pollués que vous croisez sur les trottoirs de la capitale (mis à part qu’il s’agit a priori de la même espèce). Vous remarquerez combien ce pigeonnier est actif, animé par les va-et-vient incessants des volatiles. Le cadrage est ici centré sur la fenêtre mais cette dernière fait partie d’une véritable grange, avec des oiseaux de toutes parts : au sol, sur le toit, sur les gouttières et bien sûr dans les airs.

À quelques heures de route du pigeonnier, le paysage a une allure légèrement différente : vous êtes maintenant en Lozère (un superbe département, soit dit en passant). Il s’agit aussi d’un élevage, mais ce n’est pas vraiment la même espèce : des vaches, et de race Aubrac, s’il-vous-plaît. Ces clichés ont été pris au crépuscule, à quelques pas de chez moi (eh oui, c’est un bon rural qui vous parle). 

Sur la première photo, vous pouvez admirer la musculature saillante et le pelage fauve du bovin, mis en valeur par le soleil couchant. La seconde donne à voir une scène très commune en Lozère : deux belles vaches Aubrac paissant paisiblement dans un pré. Remarquez combien la pelouse est bien tondue (et ce uniquement grâce au broutage précis et régulier des bovidés). Ces deux photos vous auront aussi permis de relever les belles cornes en lyre et les yeux maquillés de noir (on croirait du mascara), si caractéristiques de la race Aubrac.*

Et c’est tout pour aujourd’hui! J’espère que ces quelques images vous auront fait un peu voyager ; ou du moins que vous aurez pris congé du rythme effréné de la capitale (et des cours) le temps de parcourir cette minuscule exposition. Sachez enfin que de multiples autres clichés sont en réserve et que d’autres expositions paraîtront très prochainement!

À bientôt,

Mathis Sireyjol

*Même si, je vous l’accorde, ce n’est pas très évident sur ces clichés.

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